Poesia nella rivolta, poesia in rivolta

L’opposizione, la lotta, la resistenza possono manifestarsi in molte forme, anche attraverso l’arte e la poesia. Mi piacerebbe poter leggere tutto ciò che stanno cantando i poeti del Burundi in questo drammatico periodo; e un giorno forse, chissà… Attraverso il web, parte di questa produzione spontanea riesce ad arrivare ovunque e leggerla è decisamente vibrante.

L’11 giugno su “Yaga Burundi”, l’utente APH ha lasciato un’ode scritta tra le sparatorie di Bujumbura: «Quanto a voi, eroi, / Sarete autori di un rinnovamento. / Alcuni saranno chiamati martiri / Quando delle persone vi tradiranno / […] / Questo movimento sarà storico / perché senza essere magico, / E’ già indimenticabile».

Il 14 giugno sul blog “La plume burundaise”, Thierry Manirambona ha pubblicato la novella “La danse commune“, che racconta di due ragazzi ribelli cacciati dai rispettivi villaggi, di diversa etnia, che poi si incontrano e si amano nella foresta, dando vita ad un ulteriore villaggio in cui si danza in maniera nuova.

Stamattina, 18 giugno, Adams Sinarinzi, che sul web si firma Se Bukende, ha diffuso un testo amaro, ma empatico in cui spiega di sentirsi disarmato, sia concettualmente, sia materialmente: la sua educazione al rispetto e alla nonviolenza non sono altro che un mondo illusorio, quello menzognero dei diritti umani; la realtà, infatti, è che a prevalere è il proiettile: «Le buone intenzioni della mia educazione familiare e l’intero percorso accademico mi hanno lasciato a mani nude di fronte al mondo reale. Un mondo dove dieci persone possono tenere in ostaggio un intero paese, a patto che controllino le pistole».

Infine, due settimane fa, la più esplicita poesia che abbia incontrato in questo periodo: “#Burundi2015” di Ketty Nivyabandi: «Tu sei più saggio / tu sei più forte / tu sei più gentile / tu sei più dolce / tu sei più grande / tu sei più luminoso / di questa notte».

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L’ambizione è aggiungere a questo post ulteriori poesie e canti sulla crisi burundese; pertanto, grazie in anticipo per tutto ciò che vorrete segnalarmi (volendo, anche su fb).

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INTEGRAZIONE del 19 giugno 2015:
In un post precedente relativo alla crisi burundese avevo già postato un testo (poetico e intenso) di Ketty Nivyabandi, scritto in occasione del 45° giorno di proteste. Lo ripropongo sul mio fb e, appunto, anche in questo post/raccolta:

«…La lotta pacifica che conduciamo è enorme. Forse questa è la più grande della nostra generazione.
Stiamo combattendo per la libertà.
Per la giustizia.
Per la verità.
Non stiamo lottando per la sopravvivenza.
Lottiamo per vivere.
Non lottiamo solo per la pace.
Lottiamo per l’abbondanza. Per l’eccellenza. Per uno stato di diritto, e ciò per tutti i bambini del ‪‎Burundi…».

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AGGIORNAMENTO del 26 giugno 2015:
Segnalo ancora due testi della poetessa Ketty Nivyabandi.
Il primo, in francese, è è dedicato ai “Piccoli uomini” (è un testo del 2010, leggibile qui e ascoltabile qui, declamato dall’autrice stessa) («Des hommes aux petites idées / Des hommes aux petites actions / Des hommes aux petites ambitions / Des hommes sans imagination»):

Les petits hommes

Les animaux ne parlent plus
Les tambours se sont tus
Le Tanganyika s’est lentement éloigné
De ses rives ensanglantées
Par le cauchemar de ces hommes
Dont la petitesse transperce
Le sommeil profond des anciens.
Petits hommes aux appétits de géants
Ils parlent, ils parlent sans cesse
Au noms de petites gens
Dont ils ignorent les noms et les maux,
Et qui elles pourtant,
Les observent du haut front de leurs multiples malédictions.
Ils s’érigent des statues de poussière
Dans leurs demeures illuminées de ténèbres
Ils se mirent dans des glaces éclaboussées de pots de vin
Et sur leurs traces traînent de boueuses empreintes…
Ils parlent, ils parlent sans cesse,
Au nom d’un peuple qu’ils pillent sans merci.
Des bouches de leurs ventres à six têtes,
Il pleut des paroles qui blessent, qui rabaissent,
Des paroles frigides et stériles
Qui pilonnent de leurs longs ongles fourchus
La chair d’une terre hoquetant,
Dont ils sucent sauvagement les seins fanés
Pour quelques gouttes vermeils de vie…

Les animaux ne parlent plus
Les tambours se sont tus
Le soleil pleure l’éclat de ses rayons
Depuis que d’étranges hommes
Des hommes aux petites idées
Des hommes aux petites actions
Des hommes aux petites ambitions
Des hommes sans imagination
Se sont hissés, les uns sur les petites épaules des autres
Et, de la cime de leur ruine,
Ont bandé les yeux à un petit pays
Au teint ombré de crépuscule, qui
Il était une fois,
Rêvait de devenir grand.

Il secondo testo, in inglese, è un tweet sulla lotta/resistenza di queste settimanerespiriamo carbone, ma espiriamo speranza»):

we seek freedom
like yellow diamonds
thru dust, thru stone
our naked hands
bleed on rocks

we breathe in coal
but exhale hope.

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AGGIORNAMENTO del 2 luglio 2015:
Ieri, 1° luglio, in Burundi si è celebrato il 53° anniversario dell’Indipendenza. Mentre le autorità erano impegnate nella parata nazionale, nei quartieri di Cibitoke e Mutakura, però, si è avuto un raid della polizia che ha provocato la morte di 6 persone. Sull’onda emotiva di questo drammatico avvenimento, sul web sono apparsi alcuni componimenti di cui tengo traccia qui di seguito.

Innanzitutto c’è il breve ed epico tweet dell’utente Ndayi: «‏One day Burundi will sing a new song. / One day we will dance a new dance. / One day. / I just hope I will be alive to be part of it».

Poi il rabbioso testo dell’twitteur MadeInBurundi: «I’m scared to sleep / I’m exhausted / I’m angry / I feel like breaking down… / I feel like screaming / I feel like running / I am disgusted, / …».

Quindi il grido disperato dell’utente Therishop sul suo Burundi: «[…] C’est seulement au Burundi ou fuire le pays et tellement devenu normale, que dans deux jours 10000personnes partent […]» [il testo è interamente riprodotto tra i commenti].

Infine l’esortazione di Ketty Nivyabandi a continuare la lotta: «Il n’y a pour moi, rien à célébrer aujourd’hui. Au lieu d’avancer vers une nation libre, unie et prospère, le Burundi sombre dans des violences indicibles et une instabilité totale. […] Quelle indépendance quand nos forces de sécurité harcèlent et tuent les enfants de ce pays au grand jour, pour avoir commis le crime de penser autrement? […] L’indépendance c’est avant tout la liberté. La liberté d’expression, d’opinion, d’auto-détermination, et pour TOUS les citoyens, sans exception. […] Soyons justes. Soyons independents. Soyons braves. Continuons à nous battre pour l’indépendance et la liberté pour TOUS les enfants du Burundi […]» [il testo è interamente riprodotto tra i commenti].

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AGGIORNAMENTO dell’8 ottobre 2015:
Due brevi poesie di Ketty Nivyabandi, sempre con l’hashtag #Burundi2015:

Green. White. Red.
beautiful boys
bloom here too
on this green hell
under white frangipani blossoms
with every red dawn

– –

home.
a distant, fading sight
my hands search the wind
for one last smell
each night i breathe you in
and live.

– – –

INTEGRAZIONE del 13 novembre 2015:
Il cantante franco-rwandese-burundese Gaël Faye ha pubblicato sul suo profilo fb il testo seguente:

Liberté est un mot qui se crie
Tuez-nous que les poèmes s’écrivent
Qu’ils remplissent de nos noms tous vos livres
Dans la moiteur des nuits et les matins de givre
Que les peintres nous rendent la vie
Sur les mers de l’oubli qu’ils dessinent des navires
Tuez-nous qu’on invente des chants
Les générations avenir feront de nous des martyrs
Debout, digne, digne et debout
Des silhouettes se dessinent et se souviennent de nous
Des Hommes géants, sortent du néant
De la blessure du monde et de son trou béant
Des ombres au tableau, des sorcières à Salem
Redoutable, comme une seule femme se lève
La liberté est une formule magique
Pour nos cœurs détenus dans des cages thoraciques

#BURUNDI #DEMOCRATIE #LIBERTÉ

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AGGIORNAMENTO del 13 maggio 2016:
Il 29 aprile 2016 la scrittrice burundese Johanna Harerimana, attualmente all’estero, ha pubblicato un testo commovente in occasione del primo anniversario delle rivolte nel suo Paese natale:

Nuit noire.
Elle cogne à ma porte. Depuis que j’ai quitté le Burundi, elle me connait bien. Elle entre. Je suis assise, je l’attendais. Elle me prend la main, elle me raconte ces choses qui me font tomber dans l’impasse. Elle me dit, « tu te souviens du passé ? Ou est-il maintenant? ». Je sais qu’il n’est plus, alors je ne dis rien. Elle, c’est la mélancolie. Elle me rappelle ces souvenirs qui me font sourire alors que les larmes coulent sous mes joues. Vous savez comme ces simples dimanche en famille. Ou les petites choses… Comme cette manie qu’on avait de mettre des arachides dans nos fantas et ensuite de s’acharner à taper sur le fond de la bouteille pour les faire retomber. La mélancolie me parle, la mélancolie, elle me connait bien. Alors je l’écoute.
La porte est ouverte. La peine fait son entrée. Elle m’observe et me dit: « Ca va faire un an maintenant ». Petit pays ne fait plus les nouvelles, mais petit pays saigne toujours. Je pense à ceux qui sont partis, je pense à ceux qui vivent dans l’effroi, de l’aube au crépuscule. Je pense à ceux qui ont tout perdu. A ceux-là qui maintenant passent leurs jours derrière les barreaux. La liberté semble si loin. La peine est dans les cœurs de tous. Elle le sait et aujourd’hui, je ne me sens pas la force de lui demander de sortir. Alors, comme une vieille amie, elle s’assoit à côté de la mélancolie.
La peur est là depuis le début. Elle accompagne mes nuits blanches. Ces nuits ou les questions s’empilent. Quand le son des grenades et des coups de fusils retentissent du petit pays à la diaspora autour du monde, le lendemain, on demande à l’autre : « Est-ce que tout le monde va bien?». Un jour, et puis un autre. Le temps passe, la peur ne passe pas.
Un an. La mélancolie, la peine et la peur me connaissent bien. Un an, petit pays. Mais ton peuple souffre comme si c’était hier.

– – –

INTEGRAZIONE del 7 aprile 2017:
Ieri, 6 aprile, in Rwanda c’è stata la celebrazione dell’anniversario dell’attentato che, nel 1994, diede avvio al genocidio dei tutsi e alla guerra civile. In questa occasione, Gaël Faye ha pubblicato il testo di una poesia di Charlotte Delbo (internata nei campi di Auschwitz-Birkenau e di Ravensbrück), “Prière aux vivants pour leur pardonner d’être vivants“:

“Prière aux vivants pour leur pardonner d’être vivants”
de Charlotte Delbo

Vous qui passez
bien habillés de tous vos muscles
un vêtement qui vous va bien
qui vous va mal
qui vous va à peu près
vous qui passez
animés d’une vie tumultueuse aux artères
et bien collée au squelette
d’un pas alerte, sportif, lourdaud
rieurs, renfrognés, vous êtes beaux
si quelconques
si quelconquement tout le monde
tellement beaux d’être quelconques
diversement
avec cette vie qui vous empêche
de sentir votre buste qui suit la jambe
votre main au chapeau
votre main sur le cœur
la rotule qui roule doucement au genou
comment vous pardonner d’être vivants…
Vous qui passez
bien habillés de tous vos muscles
comment vous pardonner
ils sont morts tous
vous passez et vous buvez aux terrasses
vous êtes heureux elle vous aime
mauvaise humeur souci d’argent
comment comment
vous pardonner d’être vivants
comment comment
vous ferez-vous pardonner
par ceux-là qui sont morts
pour que vous passiez
bien habillés de tous vos muscles
que vous buviez aux terrasses
que vous soyez plus jeunes chaque printemps

Je vous en supplie
Faites quelque chose
Apprenez un pas
Une danse
Quelque chose qui vous justifie
Qui vous donne le droit
D’être habillés de votre peau de votre poil
Apprenez à marcher et à rire
Parce que ce serait trop bête
À la fin
Que tant soient morts
Et que vous viviez
Sans rien faire de votre vie.

Inoltre, grazie ad un post su Fb di Ketty Nivyabandi, ho scoperto che lo stesso Gaël Faye, in occasione dell’anniversario del 2013, aveva declamato un suo testo nella sede Unesco di Parigi, “Ibuka” (che in kinyarwanda vuol dire “Ricordati”): “Restez vigilants. Si l’autre vous conteste votre humanité, montrez-la lui, en faisant peser sur sa vie tout votre poids d’homme. Exigez tout simplement votre droit d’être humain“.

– – –

INTEGRAZIONE del 26 aprile 2017:
In occasione dei due anni dell’inizio della crisi in Burundi, di cui ho scritto qui, sui socialmedia sono riapparsi versi poetici:

Judicaelle Irakoze

KOMEZAMAHORO.
The wounds are still fresh,
We still mourn you
We really won’t stop
Until you get Justice
#Burundi

KOMEZAMAHORO. / Le ferite sono ancora fresche, / piangiamo ancora, / davvero non vogliamo fermarci / fino a quando non avrai giustizia / #Burundi

Informazioni su giogg

Studio il rapporto tra gli esseri umani e i loro luoghi, soprattutto quando si tratta di luoghi "a rischio"
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6 risposte a Poesia nella rivolta, poesia in rivolta

  1. giogg ha detto:

    Blog “Stilltherishop”, 1 luglio 2015, QUI

    BURUNDI MON PAYS…
    C’est seuleument au Burundi ou le President fait le discours de la comemoration du jour de l”independence alors que la police est entre de massacrE des familles gens dans quartier etant accuser d’avoir des armes illegales
    C’est au Burundi ou les gens sont tuEs,des veuves , des enfants , des familles accusE d’etre des assaillants. Je ne sais plus si les assaillants sont maintenant deguises en des familles toutes entieres…
    C’est seulement au Burundi ou les ambulances viennent sauvEs des gens, qui ont toujours la chance de s’en sortir aprEs des coups infligEs par ceux qui etaient censE les protEger, et ces memes personnes leurs refusent l’acces au soins de sante…
    C’est seulement au Burundi ou fuire le pays et tellement devenu normale, que dans deux jours 10000personnes partent
    C’est seulement au Burundi ou les jeunes sont arretEs et torturEs quand ils tentent de fuire un gouvernement qui veut les dEcimes, et malheureusement ce meme gouvernement porte les uniformes de la Police. Et cette meme police est partout dans le pays.
    C’est seulement au Burundi que on a peur de dire ce qu’on pense car le lendemain, on risquerait d’etre tuer. Et pourtant nous sommes un pays souverrain et democratique, nous dit notre gouvernement.
    Et c’est seuleument au Burundi ou quand la police va desarmer des gens les tuent.
    Et ces memes personnes ne demandaient qu’a etre defendu,mais ceux qui etaient censE les defendre sont ceux-la meme qui les tuent , alors est-ce un crime de vouloir se proteger et proteger sa famille?!
    C’est seulement au Burundi ou votE pour ton oppresseur et devenu le devoir civique de tout burundais qui veut rester en vie…
    C’est seulement au Burundi ou le gouvernement dit que 99% du pays et en paix alors que les ecoles sont fermEs , l’economie du pays est au plus bas … mais le pays est en paix sauf les quelques quartiers d’insurgEs dit-on
    Ceci un CRI d’une burundaise desesperEe,JE CRIE AU MONDE , JE CRIE A TOUTE PERSONNE QUI PEUT FAIRE QUELQUE CHOSE… ILS NOUS TUENT, ILS TUENT NOS JEUNES , ILS TUENT NOS VEUVES, ILS TUENT LES ENFANTS, ILS TUENT NOS FAMILLES… ILS TUENT NOTRE PAYS, NOTRE BURUNDI…
    S’IL VOUS PLAIT AIDER NOUS PARCE QU’ILS NOUS TUENT…

    – – –

    Profilo fb di Ketty Nivyabandi, 1 luglio 2015, QUI

    MON COEUR EST EN BERNE
    Il n’y a pour moi, rien à célébrer aujourd’hui. Au lieu d’avancer vers une nation libre, unie et prospère, le Burundi sombre dans des violences indicibles et une instabilité totale. Le gouvernement Nkurunziza porte une énorme responsabilité devant l’histoire. En 2005, il avait l’opportunité inouïe de rebâtir ce pays, d’en faire une nation ou l’ethnie n’était plus un critère de sélection ou de favoritisme, de construire des institutions solides, de promouvoir la compétence et l’excellence. De rebâtir un pays ancré sur nos valeurs ancestrales d’ubuntu, ubushingantahe, ijambo, ukuri.
    Dix ans c’est énorme pour construire un pays. Nous aurions pu être tellement loin…
    Malheureusement, aujourd’hui, le Burundi est devenu un pays qui valorise la corruption, l’injustice, la médiocrité, l’incompétence, sans parler d’une gestion désastreuse du bien public. Notre pays est devenu dangereux pour toute personne qui ose exprimer une opinion contraire à celle du pouvoir en place.
    Quelle indépendance quand nos forces de sécurité harcèlent et tuent les enfants de ce pays au grand jour, pour avoir commis le crime de penser autrement?
    Quelle indépendance quand des avocats, des défenseurs des droits de l’homme, des humanitaires, des jeunes cadres, de simples paysans, des bloggeurs, des artistes, des poètes, sont contraints soit à l’exil soit au silence ?
    Nous sommes tombés bien bas. Je disais a un ami récemment que la gouvernance du Burundi aujourd’hui me rappelle celle de Scar dans ‘Le Roi Lion’: le sombre règne des hyènes, un pays en cendre et désert, ou tout est permis, pourvu qu’on se remplisse les poches et le ventre…
    L’indépendance c’est avant tout la liberté. La liberté d’expression, d’opinion, d’auto-détermination, et pour TOUS les citoyens, sans exception. Aujourd’hui nous sommes un peuple sous la tutelle d’une clique politique, qui écrase toute opinion contraire sur son passage. C’est inacceptable.
    Telle est la responsabilité que devront assumer Nkurunziza et ses collaborateurs devant l’histoire. Et ses collaborateurs incluent toutes les ailes nyakurisées de l’opposition, à commencer par l’aile Uprona au pouvoir qui est une véritable honte pour les valeurs et principes de Rwagasore.
    L’histoire n’oublie rien. Elle garde tout, méticuleusement.
    Le silence des uns. L’injustice des autres. Le courage de certains.
    Tout. Absolument tout.
    Comme ce vieux Tanganyika, elle déversera un jour tout ceci sur les plages publiques et intemporelles de notre petit pays vert.
    Soyons justes. Soyons independents. Soyons braves.
    Continuons à nous battre pour l’indépendance et la liberté pour TOUS les enfants du Burundi.
    Courage à tous et surtout aux familles victimes des atrocités à Cibitoke et Mutakura. Le sang des barundi a trop coulé.
    Comme disait Maggy Barankitse plus tot aujourd’hui
    “Notre lutte est noble, nous vaincrons.
    Tous les tyrans du monde entier sont tombés, mais l’amour n’est jamais tombé.”
    Courage! A lutta continua…

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