«Paillon» è il nome del torrente che attraversa Nizza. Alcuni potrebbero sorprendersi da questa notizia perché nel centro della città non si vede alcun fiume, eppure è così. A partire dai primi anni ’60 dell’800, infatti, il tratto urbano del Paillon è stato progressivamente coperto, dunque occultato alla vista degli abitanti e alla sua antica fruizione. Come ogni fiume imbrigliato dagli esseri umani, di tanto in tanto anche questo si ribella e allaga l’abitato, tuttavia il complesso sistema di protezione messo in opera nel corso del tempo sembra funzionare, almeno per quanto riguarda gli ultimi decenni. La più importante inondazione recente, infatti, risale all’ottobre 1979 [Al commento #01 ci sono due fotografie relative agli effetti sull’aeroporto della piena del fiume Var, 1979].
Qui sotto riporto alcune informazioni reperite sul web a proposito della storia del Paillon e delle sue principali caratteristiche fisiche.

Il bacino del fiume Paillon, Nizza
Da Wikipedia.fr:
Le Paillon (en occitan niçois Palhon selon la norme classique ou Palhoun selon la norme mistralienne) est un fleuve côtier des Préalpes méditerranéennes qui se jette dans la baie des Anges de Nice.
Caractéristiques
La longueur de son cours d’eau est de 36,4 km. Il constitue le principal bassin hydrologique niçois. Il prend sa source à 1300 mètres d’altitude sur les pentes du mont Auri, proche du col de Braus, à une trentaine de kilomètres au nord de Nice. Son bassin principal de 250 km2 se divise en quatre différents affluents (Paillon de Levens, Paillon de Contes, Paillon de l’Escarène, Paillon de Laguet) pour former, au niveau de la commune de Drap, le Paillon de Nice.
Néanmoins, le Paillon de Levens rejoint les autres Paillons au niveau de la commune de Nice. La réunion de ces quatre cours d’eau en un seul chenal, à forte pente, dans une vallée encaissée rend ses crues massives et dévastatrices lorsqu’elles arrivent proche de l’agglomération niçoise. Son débit peut atteindre 500m3/s pour les crues décennales et 1000 pour les centennales.
Lors des crues, la population était avertie par un dispositif de guetteurs à cheval galopant sur les rives aux cri de « Paioun ven ! Paioun ven ! ».
Les principales crues surviennent en 1241, 1530, 1635, 1681, 1702, 1715, 1750, 1773, 1775, 1788, 1852, 1862, 1882, 1886, 1911, 1913, 1940, 1979 et 1994.
Malgré ses débordements, il est intimement lié à la vie quotidienne des niçois car il représente sa principale source d’énergie. Et jusqu’au XIXe siècle pour mieux maîtriser son débit irrégulier, les niçois dérivent, aux moyens de batardeaux, son cours d’eau vers des galeries de captage, creusées au travers de la muraille. L’eau du Paillon, ainsi détournée à l’intérieur des remparts, alimente les canaux aériens et souterrains actionnant les roues des moulins à farine, à tan, à papier, protégées derrière les fortifications.
Le Paillon est un torrent fougueux mais souvent paisible et en été son lit devient presque inexistant; ce qui fait dire aux chroniqueurs de l’époque que le Paillon apparaît comme un fleuve abstrait et purement mythique.
Avant sa couverture, c’est le domaine des bugadières qui utilisent son maigre bras d’eau comme lavoir public offrant aux visiteurs le spectacle d’un fleuve qui ne sert qu’à sécher du linge.

Il Paillon prima della sua copertura in area urbana, cominciata nel 1862.
Endiguement
Son endiguement demeure une priorité pour les différentes municipalités. Depuis la période médiévale jusqu’au début de la période classique la rive gauche est canalisée par les fortifications urbaines qui bordent le Vieux-Nice du pont Neuf à la place Victor. Dès 1828, la municipalité décide d’aménager ces anciennes fortifications en boulevard sur le modèle des quais de la Seine à Paris et ceux de l’Arno à Florence et Pise. Dans le même temps, le problème se pose en aval du pont avec l’extension des faubourgs de chaque côté de ses rives. L’annexe du Plan régulateur (patentes du 26 mai 1832) du Consiglio d’Ornato décide l’endiguement du Paillon sur la rive droite et gauche jusqu’à l’embouchure depuis les murs du pont Neuf. Ces travaux sont réalisés de 1832 à 1836. Les rives sont alors aménagés en quai selon le modèle établi en 1828. Les travaux des quais fluviaux vers la mer se terminent en 1863, et forment à la rencontre des quais maritimes, dans leur angle, le square des Phocéens et sur la rive droite le Jardin public.
Couverture
En 1868, la première couverture donne naissance à l’actuel square Général Leclerc. Puis, le Casino municipal est construit en 1884 entre le Square et le Pont Neuf. En 1891, les travaux se poursuivent vers l’embouchure permettant la réunion des deux parties opposées de la place Masséna, et en 1893, la création de l’actuel jardin Albert Ier. En 1921, le Paillon est couvert du square Leclerc à la rue Tondutti de l’Escarène entraînant la destruction du légendaire Pont-Vieux. En 1931, l’Esplanade Risso est inaugurée et, après la seconde guerre mondiale, jointe au tronçon située en aval. La couverture se termine en 1972 avec la disparition du pont Barla.
Origine du nom
Le nom provient probablement des « paillettes » d’or récoltées dans son lit durant l’Antiquité.
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Le lavandaie del Paillon, illustrazione ottocentesca.
Da Meteo.fr:
La ville de Nice est traversée par 2 fleuves côtiers: à l’ouest, le Var et à l’est, plus modeste dans ses proportions et son débit: le Paillon.
Les débordements du Var ont causé des dégâts, notamment en: novembre 1994, janvier 1996 et à l’automne 2000.
Le Paillon n’avait pas connu de débordement remarquable depuis octobre 1979.
Les crues du Paillon sont légendaires, tant par leur rapidité que par leur violence.
En voici un bref historique:
Source: J. De Saint-Seine, “Monographie hydrologique et hydraulique du Paillon de Nice en vue de la gestion du risque inondation”, thèse de doctorat I.N.P.G, 1995:
«Le Paillon est un fleuve côtier typiquement méditerranéen, drainant un bassin versant de 250 km2 environ (28 km de long), très compact et fortement accidenté, ce qui peut expliquer ses crues très soudaines et violentes qui sont cependant rares, son étiage persistant étant sa caractéristique dominante…… Depuis toujours, les crues du Paillon ont frappé l’imagination populaire du fait de leur soudaineté.
Parmi les morts que ce fleuve a à son actif, nombreux sont ceux qui ont été surpris et emportés par l’arrivée de ses premiers flots dont beaucoup de témoignages s’accordent à dire qu’ils ont l’aspect d’un véritable mur d’eau d’un mètre de haut ou plus.
Le danger que représente cette arrivée si brutale de la crue était tel qu’un cavalier avait été missionné, au XIXe siècle, pour parcourir les berges du Paillon de DRAP à son embouchure afin de prévenir les fameuses ” bugadières ” ou lavandières de l’arrivée imminente de la crue au cri de LOU PAILLON VEN».
Voici une liste des principales crues du Paillon (De Saint-Seine J.) :
«9 octobre 1530, 10 novembre 1544, 15 août 1601, 15 août 1603, 16 décembre 1620, 8 novembre 1631, 1635, 1651, 1681, 1er octobre 1689, 1694, 14 avril 1774, 1775, 1788, 1862, 27 octobre 1882, 10 novembre 1886, 1911, 1913, 13 juillet 1932, 17 novembre 1940, 12 décembre 1957, 14 octobre 1979», liste qu’il faut compléter avec les dates des 6 et 23 novembre 2000.
A noter, en ce qui concerne la crue du 14 avril 1774 :
«Un bataillon de l’armée Gallispane est surpris par une crue du Paillon alors qu’il traversait son lit au cours d’un engagement avec les troupes piémontaises retranchées sur le Mont Alban. 6 officiers et 300 soldats périrent.
Un violent orage est à l’origine de cette crue dont le niveau s’élevait à plus de 12 pieds au dessus de son niveau»
Et quelques citations (De Saint-Seine J.) :
«La ville est à cheval sur une espèce de fleuve, le Paillon, dont le lit qui a presque la largeur de la Seine est à peu près sec toute l’année» [Burnel, 1862].
«Hélas ! Ne croyez pas que parce qu’on est fleuve, on est obligé d’avoir de l’eau. Le Paillon est l’endroit le plus sec de Nice» [Alphonse Karr, 1880].
«Le Paillon existe, … le torrent impétueux, farouche, roulant de la fange et des cailloux dans ses eaux bourbeuses, couvrait les ponts et les quais de pierres et se précipitait dans la mer avec un fracas horrible…» [Théodore Banville, 1860].
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La «Coulée verte», o «Promenade du Paillon».
L’ultima trasformazione della parte urbana del Paillon è di stretta attualità. Il comune sta effettuando dei lavori di riqualificazione lungo il tratto finale del fiume, quello che attraversa il centro cittadino. Si tratta della cosiddetta «Coulée verte», che da qualche giorno è stata ribattezzata «Promenade du Paillon» [«NiceMatin», 15 maggio 2013].
L’aéroport de Nice, le 1er octobre 1979, avant le glissement de terrain.

L’aéroport de Nice le lendemain du glissement de terrain du 16 octobre 1979.

« Le 16 octobre 1979, pendant des opérations de remblayage pour prolonger les pistes de l’aéroport de Nice, un glissement sous-marin de grande ampleur a eu lieu faisant disparaître dans la mer une partie de l’aéroport. Dans le même moment, après une baisse relative du niveau de la mer, un raz de marée de plusieurs mètres submergea le littoral sur un front de 100 km environ. Cette catastrophe causa la mort de plusieurs personnes. 3h45 et 8 heures après le glissement de l’aéroport, deux câbles téléphoniques sous-marins situés respectivement à 80 km et 110 km de Nice furent sectionnés. Les études réalisées après cette catastrophe ont montré que tous ces phénomènes avaient pour origine une avalanche sous-marine issue d’un glissement sous-marin en haut de pente qui avait emprunté le canyon sous-marin puis la vallée sous-marine du Var pour finalement se disperser dans la plaine abyssale ligure au pied de la pente continentale corse. »
Extrait du site ifremer.fr
Photos aimablement communiquées par la Direction départementale de l’Équipement des Alpes-Maritimes, Service des bases aériennes.
FONTE: «Un tsunami sur la Côte d’Azur? Recherche historique et simulation numérique, outils d’étude du risque de tsunami sur la côte méditerranéenne», Christian Kharif et Efim Pelinovsky, Institut de recherche sur les phénomènes hors équilibre, UMR 6594, Marseille (Extrait de l’article «Modelling of tsunami propagation in the vicinity of the french coast of the Mediterranean»; Natural hazards 25; pp. 135-159; 2002), QUI (pdf)
A Nizza c’è un fiume che non si vede: nel corso dell’ultimo secolo e mezzo, il Paillon è stato progressivamente coperto di cemento e asfalto, stravolgendo gli antichi equilibri urbani. Nel centro cittadino, il letto di questo corso d’acqua ha avuto numerose destinazioni (compresa quella di parcheggio multipiano); e l’ultima trasformazione verrà sancita sabato prossimo (26 ottobre 2013), quando sarà inaugurata la cosiddetta “Coulée verte” (o “Promenade du Paillon”). Il programma dell’evento è QUESTO.


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“France 3 – Cote d’Azur”, 26 ottobre 2013, QUI
NICE: INAUGURATION DE LA PROMENADE DU PAILLON
C’est la fin de l’un des plus importants chantiers de la Cote d’Azur. Les travaux avaient débuté en 2011. Anciennement appelée coulée verte, la Promenade du Paillon offrira aux Niçois 12 hectares de verdure en plein centre ville.
Par Florent Boutet
Un poumon de verdure inauguré quelques mois avant les élections municipales. Ce samedi 26 octobre 2013, Christian Estrosi affichait un large sourire. Le maire de Nice était au premier rang pour voir les jets d’eau de la place Massena commencer à fonctionner.
La Promenade du Paillon, fruit de deux années de travaux en plein centre ville, est désormais une réalité. Cette coulée verte de 12 hectares relie le théâtre au bord de mer. Voyez les premières images de cette inauguration à laquelle ont assisté des milliers de personnes :
[VIDEO, vedi link originale]
La “Promenade du Paillon” a été aménagée au-dessus du fleuve du même nom, enterré depuis le XIXe siècle pour assainir la ville. Le jardin compte 40.000 m2 d’espaces plantés, dont 17.000 engazonnés. Cette promenade donne l’occasion d’un voyage botanique à travers les continents, “avec des promesses d’arbres en fleurs à chaque saison”, assurent ses promoteurs.
L’une des attractions majeures devrait être le miroir d’eau de 3.000 m2, inspiré de celui existant à Bordeaux en bord de Garonne et équipé de 128 jets d’eau, indique la mairie. Ou encore “le plateau des brumes”, une surface de basalte et calcaire de 1.400 m2 équipée de centaines de brumisateurs.
Le coût total des travaux, financés par la ville et la métropole Nice Côte d’Azur (avec une participation du conseil général des Alpes-Maritimes de 3,5 millions d’euros), se monte à 40 millions d’euros.
Tout avait commencé en 2011. Destruction de la gare routière et du parking du Paillon (480 places) : les Niçois ont du changer leurs habitudes pour accéder au centre ville. Les travaux ont mobilisé des dizaines d’ouvriers. Certains d’entres-eux travaillaient d’ailleurs toujours la veille au soir de l’inauguration ! Revivez en images le feuilleton de ce chantier.
[VIDEO, vedi link originale]
Les jardins, ceints de hautes grilles, seront placés sous étroite surveillance, a prévenu samedi matin le maire Christian Estrosi dans son discours inaugural. “Un jardin aussi beau (…) n’est pas un camping, n’en déplaise à certains. (…) Sur ce sujet, je ne lâcherai rien”, a-t-il assuré, sous les applaudissements d’une grande partie des milliers de personnes qui se massaient devant les grilles encore closes.
La promenade sera en effet “surveillée par une brigade spéciale et une batterie de caméras haute définition pour le jour et thermiques pour la nuit”, a-t-il souligné. L’élu UMP a récemment pris un arrêté “anti-bivouac” visant “toutes les populations qui occupent le domaine public” et notamment les Roms.
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Reportage complet sur cette journée inaugurale à voir ce samedi soir dans le 19/20 de France 3 Côte d’Azur. Toute la journée la ville a organise une série d’événements pour célébrer son nouvel espace de verdure.
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“France 24”, 26 ottobre 2013, QUI
UN “POUMON VERT” DE 12 HECTARES AMENAGE AU COEUR DE NICE
AFP – Douze hectares végétalisés, agrémentés d’un miroir d’eau et d’un bestiaire marin géant en bois pour les enfants, ont été ouverts samedi aux promeneurs entre le Théâtre national de Nice et la promenade des Anglais, a constaté une journaliste de l’AFP.
La “Promenade du Paillon” a été aménagée au-dessus du fleuve du même nom, enterré depuis le XIXe siècle pour assainir la ville. Elle s’étend notamment à l’emplacement d’un parking à étage et d’une gare routière particulièrement inesthétiques qui ont été rasés au cours des deux années qu’ont duré les travaux.
Le jardin compte 40.000 m2 d’espaces plantés, dont 17.000 engazonnés. Cette promenade donne l’occasion d’un voyage botanique à travers les continents, “avec des promesses d’arbres en fleurs à chaque saison”, assurent ses promoteurs.
L’une des attractions majeures devrait être le miroir d’eau de 3.000 m2, inspiré de celui existant à Bordeaux en bord de Garonne et équipé de 128 jets d’eau, indique la mairie. Ou encore “le plateau des brumes”, une surface de basalte et calcaire de 1.400 m2 équipée de centaines de brumisateurs.
Le coût total des travaux, financés par la ville et la métropole Nice Côte d’Azur (avec une participation du conseil général des Alpes-Maritimes de 3,5 millions d’euros), se monte à 40 millions d’euros TTC, selon la même source.
Les jardins, ceints de hautes grilles, seront placés sous étroite surveillance, a prévenu samedi matin le maire Christian Estrosi dans son discours inaugural. “Un jardin aussi beau (…) n’est pas un camping, n’en déplaise à certains. (…) Sur ce sujet, je ne lâcherai rien”, a-t-il assuré, sous les applaudissements d’une grande partie des milliers de personnes qui se massaient devant les grilles encore closes.
La promenade sera en effet “surveillée par une brigade spéciale et une batterie de caméras haute définition pour le jour” et “thermiques pour la nuit”, a-t-il souligné.
L’élu UMP a récemment pris un arrêté “anti-bivouac” visant “toutes les populations qui occupent le domaine public” et notamment les Roms.
Due video del comune di Nizza:
1) Inaugurazione della “Promenade du Paillon” (26 ottobre 2013):
2) Storia della “Promenade du Paillon” prima della sua trasformazione in parco urbano:
“Le blog du Vieux Nice”, 24 febbraio 2014, QUI
QUAND LE PAILLON ABREUVAIT LE VIEUX-NICE
di Alex Benvenuto
Vue du Paillon, prise par Jean Gilletta, en 1890, depuis la tour Saint-François. (Photo J.Gilletta)
Le Paillon a vu naître et grandir Nice sur ses rives, et l’on peut affirmer qu’il n’est aucun problème économique ou historique auquel il ne se trouvât mêlé. On sait moins que ses eaux permettaient d’abreuver hommes et bêtes dans le Vieux-Nice.
Retour aux sources avec notre blogueur Alex Benvenuto.
Le Paillon a offert grâce à sa nappe phréatique un élément précieux entre tous : l’eau potable. Jusqu’au XIXème siècle (l’eau du canal de la Vésubie n’arrivera qu’en 1885), Nice dût chercher dans son sous-sol l’eau dont elle avait besoin.
Elle y parvint grâce aux puits, “lu pous”, et accessoirement aux sources, souvent simples réapparitions en surface de cette même nappe, tel lou Sourgentin qui « sert à l’arrosage des terres voisines et fait mouvoir plusieurs usines qui se trouvent sur son passage avant de se jeter dans le port,» écrit Antoine Risso en 1844.
Des puits privés et publics
De nombreuses communautés possédaient leur puits particulier.
Il existait également des puits publics comme à la rue Pairolière, au Sénat, près des églises etc.
Au XVème siècle, on compte huit puits publics à l’intérieur des remparts, le plus célèbre étant le fameux puits du Diable sur la forteresse du Château, creusé en 1517 et considéré alors comme la huitième merveille du monde.
Encore aujourd’hui, dans les caves d’immeubles
Tobias Smollett habite à l’entrée du Cours Saleya en 1864 et écrit : « J’ai un puits dans ma cour et un autre dans le jardin qui fournissent de l’eau passable pour la cuisine. »
Ces puits privés et publics assuraient tout l’approvisionnement en eau.
On trouve encore de nombreux puits privés (et bouchés) dans les caves des immeubles de la vieille Ville.
Un puits privé dans la cave d’une maison rue Droite (Photo Michel Benvenuto)
Pour arroser les cultures, alimenter les fontaines et mouvoir les moulins (rue du moulin), l’eau du Paillon était captée et dérivée par de petites digues.
Celles-ci se refermaient sur le mur d’enceinte de la ville d’où un canal transportait l’eau à l’intérieur du rempart. En 1243 un acte évoque un canal qui alimentait le moulin de la cour comtale ainsi que d’autres de 1250 à 1297.
Des disques bleus pendant la guerre
Durant la dernière guerre, ces puits avaient été signalés aux habitants par un disque bleu sur l’immeuble, afin de leur permettre de venir s’y ravitailler en eau, dans le cas d’une rupture du canal de la Vésubie.
Après des essais infructueux dès 1750, la Compagnie des Eaux utilisa cette eau souterraine en 1879 et en 1890. Quant aux sources issues de cette nappe phréatique, si certaines étaient utilisées pour la consommation, d’autres, telle celle de Saint-Sébastien, furent réservées à l’alimentation des fontaines publiques et aux bains du palais Ducal.
Pour en savoir plus : Sourgentin N° 210 sur le Paillon à Nice.